jeudi 22 octobre 2009

LA CATALOGNE & EMPURIABRAVA LA BELLE et son HISTOIRE



LA CATALOGNE, une région bien agréable et si proche de Nous, de la France !

- EMPURIABRAVA est notre point de départ pour parcourir cette très belle contrée, riche en Histoire comme en sites surprenants !

LA CATALOGNE


La Catalogne (en catalan Catalunya, en espagnol Cataluña, en occitan aranais Catalonha) est une communauté autonome d'Espagne avec un statut de communauté historique et reconnue comme « réalité nationale », depuis le 19 juin 2006, au sein de l'Espagne. Elle est située au nord-est de la péninsule Ibérique et a pour capitale Barcelone.Elle couvre une superficie de 31 950 km² (6 % de la superficie de l'Espagne) et comptait 7 millions d'habitants en 2006 (15 % de la population espagnole).
Historiquement l'appellation Catalogne ou Principauté de Catalogne concerne un territoire plus étendu, formé par le territoire actuel auquel s'ajoutent le Département des Pyrénées-Orientales hormis la région des Fenouilledes (France), la Franja de Ponent (Communauté Autonome d'Aragon) et la Principauté d'Andorre. Afin de distinguer la Catalogne administrative de l'historique, les catalans utilisent souvent la dénomination Communauté Autonome de Catalogne ou de manière plus populaire les quatres provincies.

La Catalogne est entourée par la Communauté valencienne au sud, l'Aragon à l'ouest, la France au nord, l'Andorre au nord-ouest et la mer Méditerranée à l'est.
Ses langues officielles sont le catalan, l'espagnol et l'aranais (une variété d'occitan).

 
Elle comprend quatre provinces :

Barcelone (en catalan et en espagnol, Barcelona)
Gérone (en catalan, Girona ; en espagnol, Gerona)
Lleida (en catalan, Lleida ; en espagnol, Lérida)
Tarragone (en catalan et espagnol, Tarragona).
Les trois plus grandes villes sont Barcelone, L'Hospitalet de Llobregat et Badalona.
La Catalogne est aussi divisée en 41 comarques (comarca en catalan), administrations locales supra-municipales (taille entre les cantons français et les arrondissements français).
La Moreneta, la Vierge noire de Montserrat, et d'autres faits sont attachés au personnage de Guifred le Velu, qui serait né en 852 à Rià en Conflent, considéré comme le fondateur de la Catalogne.

Le drapeau & Blason
Charles le Chauve qui, en 870, vient de lui donner les comtés d'Urgel (Urgell) et de Cerdagne (Cerdanya), lui demande de lui prêter main forte contre les Normands.
Dans la bataille, Guifred est atteint par une flèche. Le soir, l'empereur franc se rend dans la tente du comte catalan, allongé sur sa couche près de laquelle se trouve son bouclier, un champ d'or vierge de tout décor. Il trempe quatre doigts dans la blessure ouverte de Guifré et trace, d'un geste, les quatre barres rouge donnant ainsi à la Catalogne, ses armes d'or à quatre pals de gueules.

L'origine des armes des comtes de Barcelone est attribuée, avec plus de vraisemblance, à une proximité avec la papauté, dont les couleurs sont le rouge et le jaune. Une autre théorie voit dans le mariage de Raimond-Bérenger III de Barcelone et de Douce de Provence l'origine de l'écu aux quatre pals. C'est en effet dans la vallée du Rhône et le Piémont alpin que les écus avec décor comportant des pals sont les plus nombreux.
Les armes des comtes de Barcelone sont devenues les couleurs de la Catalogne et forment notamment son drapeau, dans lequel les pals sont devenus des bandes horizontales (fasces en termes de blason). Elles sont communément appelées les "Quatre Barres".
L'autre emblème de la Catalogne est le Burro Català, le bourricot Catalan.

Premier document du XIIe s. rédigé en Catalan

Le nom de la Catalogne a commencé à être utilisé au XIIe siècle en référence au groupe de pays qui composaient la Marche d'Espagne, qui sont progressivement devenus indépendants de la France. L'origine du terme est sujette à diverses interprétations. La théorie principale suggère que Catalogne provient de l'expression « terre de châteaux » (en anglais, Land of Castles), ayant évolué vers le terme castlà, le dirigeant d'un château. Cette théorie suggère donc que le terme castellà aurait été un synonyme.
Une autre théorie suggère que Catalogne vient de Gothia, la « terre des Goths », depuis que la Marche d'Espagne aurait été l'une des terres des Goths, ce qui aurait dérivé en Gothland et en Gothlandia. Cependant, cette théorie est critiquée comme étant plutôt simpliste.
Une autre théorie pointe la Lacetani, une tribu ibérique qui vivait dans la région, et dont le nom, en raison de l'influence romaine, pourrait avoir évolué en Katelans puis en Catalans.


Statut légal
La Constitution espagnole de 1978 déclare que l'Espagne est une nation indissoluble qui reconnaît et garantit le droit à l'autonomie des régions qui la constituent. La Catalogne, aux côtés du Pays basque et de la Galice, a été mise à part du reste de l'Espagne comme une « communauté historique » (Historical nationality). Compte tenu de la capacité d'accéder à l'autonomie, cela a entraîné en 1979 le statut d'autonomie de la Catalogne. Dans un processus débuté par l'Andalousie et achevé en 1985, les 14 autres communautés autonomes ont obtenu leurs propres statuts d'autonomie. Après 2003, il y a eu une série d'amendements concernant les divers statuts d'autonomie (notamment, aux côtés de la Catalogne, ceux de l'Aragon, la Communauté valencienne, les îles Baléares et les îles Canaries).
Le statut d'autonomie de 1979 et l'actuel, approuvé en 2006, déclarent que la Catalogne, en tant que nationalité, exerce son auto gouvernance comme une communauté autonome, conformément à la Constitution et au statut d'autonomie de la Catalogne, qui est un droit institutionnel de base.
Le préambule de 2006 sur le statut d'autonomie de la Catalogne affirme que le Parlement de Catalogne a défini la Catalogne comme une nation, mais que la Constitution espagnole reconnaît la Catalogne comme une réalité nationale. Le préambule n'a pas de valeur juridique, donc le statut est le même que ce qu'il était en 1979, c'est-à-dire une communauté autonome. Bien que ce statut a été approuvé par à la fois, le parlement catalan et le parlement espagnol et, plus tard, par un référendum en Catalogne, il a été juridiquement contesté par les Communautés autonomes environnantes de l'Aragon, des îles Baléares et par la Communauté valencienne, ainsi que par le Partido Popular. Les objections sont fondées sur diverses questions telles que le patrimoine culturel, et en particulier sur la prétendue violation du principe de « solidarité entre les régions ». En novembre 2008, le tribunal constitutionnel est chargé d'évaluer la constitutionnalité des articles en cause.


Histoire

Comté carolingien depuis la conquête de Charlemagne (801), la Catalogne naît au IXe siècle. Sa langue, le catalan, très proche au Moyen Âge de celle du Sud de la France actuelle (l'occitan), se développe à partir du IXe siècle.
Le "père fondateur" de la Catalogne serait Guifred le Velu nommé comte de Barcelone en 878 au Concile de Troyes. Guifred le Velu est l'ancêtre de la dynastie de Barcelone, qui va construire peu à peu l'État catalan autour du comté de Barcelone, notamment en rejetant la suzeraineté des rois de France.
En 1137, le comte de Barcelone épouse l'héritière du royaume d'Aragon. A ce moment naît la couronne d'Aragon qui va développer un mode d'administration original, très décentralisé pour répondre aux fortes différences tant politiques qu'économiques ou linguistiques des deux parties du royaume.
La Catalogne va atteindre son apogée au travers de la couronne d'Aragon. Celle ci va étendre son influence sur le sud de l'Espagne, Pays Valencien et en Méditerranée. Les rois d'Aragon vont prendre possession de la Sicile, du Royaume de Naples et temporairement de la Sardaigne et de la Corse dont ils sont à l'origine du drapeau à tête de maure. Les almogavres, mercenaires catalans, vont créer un éphémère duché en Grèce. Ceci explique l'usage de la langue catalane de nos jours au Pays Valencien, aux Baléares et dans un bourg de Sardaigne, l'Alguer.
La frontière avec la France est fixée par le traité de Corbeil de 1258, après l'échec de l'intervention catalano-aragonaise lors de la Croisade des Albigeois.
La Catalogne va amorcer son déclin à la disparition du roi Martin Ier l'Humain, dernier souverain de la dynastie de Barcelone, mort sans héritier en 1410. Pendant trois siècles les Catalans se rebellent à de nombreuses reprises pour défendre leurs droits face à un pouvoir de plus en plus centralisateur et cherchent à échapper à l'effort militaire de l'empire espagnol.

Quatre évènements se détachent :

En 1410 une guerre de succession éclate. La dynastie castillane des Trastamare soutenue par le Pape, l'Aragon et la Castille, s'impose.
En 1462 une rébellion se produit contre Jean II de Trastamare. À cette occasion, le Roussillon et la Cerdagne sont donnés en gage au Roi Louis XI qui l'occupe militairement.
En 1640 la révolte des Moissonneurs (Segadors) éclate. Les Catalans s'opposent au très centralisateur ministre Olivares qui veut supprimer leurs privilèges locaux pour les faire participer à l'effort de guerre. Les Catalans révoltés font appel à Louis XIII, proclamé comte de Barcelone. Au traité des Pyrénées son fils Louis XIV conclut avec le roi d'Espagne un partage de la Catalogne. Le Roussillon et le nord de la Cerdagne rejoignent le royaume de France. Le chant des Moissonneurs est l'hymne national catalan.
La guerre de succession d'Espagne s'achève le 11 septembre 1714 par la prise de Barcelone par les franco-espagnols. La Catalogne avait choisi le camp des Habsbourg plus libéraux que les Bourbons. Cette défaite est à l'origine de la fête "nationale" en Catalogne (Diada Nacional de Catalunya). La Catalogne sort brisée et soumise de cette épreuve. Il faut attendre plus d'un siècle pour voir la Catalogne renaître.
Elle s'industrialise rapidement au XIXe siècle et obtient un statut d'autonomie en 1932. Son promoteur est Francesc Cambó. Ce statut sera suspendu en 1939, la Catalogne avait été l'avant dernière région à résister jusqu'au 14 février 1939, durant la Guerre d'Espagne. Madrid et Valence tombent les dernières : la première le 28 mars et la deuxième le lendemain. Franco, victorieux, proclame la fin de la Guerre le 1er avril 1939.
Avec le retour de la démocratie, la Généralité de Catalogne (Generalitat de Catalunya) est recréée en 1978, grâce au retour d'exil de son président : Josep Tarradellas. Celui-ci occupe le poste en interim jusqu'aux élections de 1980, qui voient Jordi Pujol, nationaliste catalan de centre droit, plusieurs fois emprisonné sous la dictature de Franco, être élu Président de la Généralité. Il occupera ce poste pendant quatre mandats consécutifs.

Langues

Originaire du territoire historique de la Catalogne, le catalan en est une des trois langues officielles et a joui d'un statut particulier depuis l'approbation du statut d'autonomie de la Catalogne de 1979, qui déclare qu'il est le langage « propre à la Catalogne ». Les autres langues qui ont un statut officiel sont l'espagnol, qui a un statut officiel dans toute l'Espagne, et l'aranais (un dialecte de l'occitan gascon, parlé dans le val d'Aran).
Sous la dictature franquiste, le catalan fut, jusque dans les années 1970, exclu du système d'éducation public et de toutes les autres institutions officielles et publiques. Il était même interdit de donner aux enfants des noms catalans
. L'exode rural en provenance d'autres zones de l'Espagne a également réduit l'usage social de la langue dans les zones urbaines. Récemment, un phénomène sociolinguistique similaire a eu lieu avec l'immigration étrangère. Dans une tentative visant à inverser cette tendance, le rétablissement de l'autonomie des institutions de la Catalogne a entrepris une politique linguistique à long terme visant à accroître l'utilisation du catalan et a, depuis 1983, la contrainte des lois qui visent à protéger et à étendre l'usage du catalan. Certains groupes considèrent ces efforts comme une manière de décourager l'utilisation de l'espagnol, tandis que d'autres, y compris le gouvernement catalan et l'Union européenne considèrent cette politique comme une politique de respect, ou même comme un exemple « qui devrait être diffusé dans toute l'Union ».
Aujourd'hui, le catalan est la langue principale du gouvernement autonome de Catalogne et des autres institutions publiques qui relèvent de sa juridiction. L'éducation publique de base est donnée en catalan, sauf pendant deux heures par semaine où l'on apprend l'espagnol. Les entreprises sont tenues d'afficher toutes les informations (par exemple, les menus, les affiches), au moins en catalan, sous peine d'amendes, mais il n'existe aucune obligation d'afficher ces informations en aranais ou en espagnol, bien que ce soit souvent fait, en particulier en espagnol. L'utilisation des amendes a été introduite dans la loi linguistique de 1997 qui vise à accroître l'usage du catalan. La loi garantit que le catalan et l'espagnol peuvent être utilisés par les citoyens, sans préjudice, dans toutes les activités publiques et privées, mais que l'enseignement primaire ne peut être dispensé qu'en langue catalane.
Selon le plus récent recensement linguistique élaboré par le gouvernement de la Catalogne, une majorité relative revendique le catalan comme sa langue propre (48,8 % pour le catalan contre 44,3 % pour l'espagnol), et dans la vie de tous les jours, les personnes qui utilisent exclusivement le catalan ou les deux langues sont majoritaires. 53,5 % des citoyens ont déclaré l'espagnol comme langue maternelle, soit exclusivement, soit avec le catalan.
Aussi, grâce au statut d'autonomie de 1979, l'aranais (une variété du gascon) est devenu officiel et a été soumis à une sauvegarde spéciale dans le val d'Aran. Ce petit espace de 7 000 habitants est le seul endroit où un dialecte de l'occitan a reçu un statut officiel. Puis, le 9 août 2006, lorsque le nouveau statut est entré en vigueur, l'occitan est devenu officiel dans toute la Catalogne.


LA PROVINCE DE GIRONA




La province de Girona est spectaculaire et d'une richesse en monuments extraordinaire. Son littoral, La Costa Brava est très agréable et varié. La caractéristique de La Costa Brava, ce sont les cales et criques entourées de montagnes rocheuses, couvertes de pins et de la typique végétation méditerranéenne. Cela contribue à un climat chaleureux et frais à la fois.
Pour nous touristes, nous avons de quoi découvrir et apprécier, étant donné la grande quantité de petits et charmants villages de pêcheurs, parsemés tout au long de la côte,
A l'intérieur de la région, nous aimons à découvrir de petits villages tranquilles dans la plaine de l'Empurdán, dans la montagne. Dans cette région, nous avons visité des centaines d'églises romanes ! Non vous ne les verrez pas toutes en photos !



Fondation de Girona

Les premiers habitants reconnus de la région furent les
Ibères de la tribu des Indigètes établis dans des noyaux de peuplement autour de la plaine de Gérone, particulièrement à l'endroit où se dresse maintenant le village de Sant Julià de Ramis. Durant la guerre opposant Sertorius à Pompée (82-72 av. J.-C.), ce dernier fit construire un oppidum sur la Voie Heraclea (future Via Augusta) pour la défendre contre les troupes levées par Sertorius. C'est donc pour répondre à des nécessités stratégiques que fut fondée Gérone baptisée alors Gerunda. L'étymologie de ce toponyme n'est pas claire, mais pourrait peut-être signifier entre le Undarios nom qui désignait en langue ibère la rivière Onyar.
Le bourg nouvellement édifié fut occupé par les habitants de Sant Julià de Ramis qui apparemment furent obligés de rejoindre l'oppidum. La position stratégique de la ville sur l'artère constituée par la Via Augusta la transforma en un pôle régional. Le finage de Gérone se composait alors d'une urbe la partie urbanisée entourée d'un ager la zone cultivée, disposition traditionnelle de l'organisation territoriale romaine. Bien que Gerunda se trouvât enclavée à l'intérieur des terres, elle disposait d'un lien solide avec l'espace maritime, étant reliée au port d'Emporiæ première colonie romaine du Nord-Est péninsulaire, occupée durant la deuxième guerre punique et voisine de la cité grecque fondée ultérieurement.



Moyen Âge



Les Wisigoths dirigèrent la région depuis la chute de l'empire romain jusqu'à l'arrivée des Maures. En 785, Charlemagne s'empara de la ville.
Elle fut assiégée par Phillipe III le Hardi, roi de France, du 26 juin au 7 septembre 1285.



Époque moderne



Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les Français assiégèrent plusieurs fois Gérone, dont en 1653 et 1694.
Napoléon prit la ville en 1809 après un siège de 7 mois. Gérone fut la préfecture du Département du Ter de 1812 à 1814, quand Napoléon Ier incorpora la Catalogne dans l'Empire Français. Les remparts de la ville furent en partie abattus au XIXe siècle pour permettre son expansion.


BREVE HISTOIRE DE LA CATALOGNE



7ème siècle avant J.C : Des Grecs établissent un comptoir à Roses (Rhode).
550 avant J.C : Des Grecs de Marseille fondent un comptoir à Empuries.
500-200 avant J.C : Colonie fortifiée ibère d'Ullastret . Murs cyclopéens de Tarragone.
230 avant J.C : Hamil Barca ,père d'Hannibal, fonde Barcelone.
218 avant J.C : Les Romains conquièrent Empuries et soumettent la région à une importante romanisation (en particulier à partir du 1er siècle avant J.C)- Tarraco (ancêtre de Tarragone ) est la capitale de la province romaine Tarraconaise.
258 : Remparts de Barcelone après une invasion franque.
4ème siècle : Les Barbares envahissent la Catalogne.
531 : Les Wisigoths s'établissent à Barcelone.
711 : Invasion musulmane.
717 : Les musulmans conquièrent Barcelone.
732 : Bataille de Poitiers : Charles Martel arrête définitivement la progression musulmane.
785 : Reconquête de Gérone.
801 : Libération de Barcelone et création par Charlemagne de la marche d'Espagne, état tampon entre l'Empire carolingien et les Maures le long des Pyrénées.
878 : Wilfred le Velu consolide les comtés des Pyrénées orientales et leur assure une quasi-autonomie. Il fonde la dynastie des comtes de Barcelone qui durera cinq siècles.
897 : Almanzor détruit Barcelone. Mort de Wilfred le Velu.
1008-1046 : L'abbé Oliva bâtit une église à Ripoll.
1060 : Réunion des comtés catalans sous l'hégémonie de Raymond Bérenger Ier, comte de Barcelone. Il établit le premier gouvernement constitutionnel d'Europe en proclamant les Usatges ,code du droit et des coutumes. Première mention connue du mot " catalan ".
1137 : Union du comté de Barcelone et du royaume d'Aragon.
1148 : La frontière avec les Maures est repoussée jusqu'à l'Ebre.
1196 : Le monastère de Poblet devient le panthéon des souverains catalans à la place du monastère de Ripoll.
1213-1235 : Jacques Ier le Conquérant prend Majorque, Ibiza et Formentera.
1258-1272 : Le Consolat de Mar , code de pratiques commerciales , s'impose dans toute la Méditerranée

1282 : Conquête de la Sicile par Pierre III
1287 : Conquête de Minorque par Alphonse III
1302-1305 : Les mercenaires catalans ( les Almogavers) commandés par Roger de Flor aident Byzance contre les Turcs
1324 : Conquête de la Sardaigne
1347-1348 : La peste tue un quart de la population
1359 : Les Corts Catalanes ( assemblée politique convoquée et présidée par le roi, elle a été institutionnalisée et réglementée en 1283) créent la Generalitat , pouvoir délégué ayant un rôle politique et judiciaire
1412 : Compromis de Caspe : les représentants de Valence, de Catalogne et d'Aragon élisent Ferdinand d'Antequera, fils de Jean Ier de Castille
1413 : Usatges, constitucions i altres drets de Catalunya , premier code de droit commun catalan
1423 : Conquête de Naples
1462-1472 : Soulèvement de l'aristocratie catalane contre Jean II d'Aragon et révolte des payeses de remensa (paysans affectés à des terres)
1479 : Ferdinand II succède à son père Jean II d'Aragon
1484-1485 : Second soulèvement des remensa en Catalogne
1490 : Publication en catalan de Tirant lo Blanc de Joanot Martorell (qualifié de " meilleur livre du monde " par Cervantes)
1492 : Fin de la Reconquête : les Rois Catholiques prennent Grenade. Découverte de l'Amérique. Barcelone est écartée du commerce avec le Nouveau Monde au profit de Séville et de Cadix. Expulsion des juifs.
1494 : Le conseil suprême d'Aragon place la Catalogne sous contrôle castillan
1516 : Charles Ier d'Autriche, petit fils de Ferdinand et d'Isabelle, futur empereur Charles Quint, réunit les couronnes de Castille et d'Aragon


LA PROVINCE DE GIRONA

C'est une province privilégiée. Elle a une côte unique, un climat idéal, avec des villages de pêcheurs qu'ils ont su garder leurs habitudes, leurs traditions et transmettre la sensation d'authenticité (S'agaró, Cadaqués, Llafranc, Calella de Palafrugell).
D'autres localités offrent plus de concentration touristique, avec beaucoup d'hôtels, de restaurants, de boutiques, discothèques...(Platja d'Aro, Lloret de Mar).
Nous aimons beaucoup les villages, sur le littoral, qui sont les vestiges d'une civilisation gréco-romaine (Empuries, Begur, Parador de Aiguablava et Pals).
Au milieu de tout cela nous avons traversé et re-traversé, à l'intérieur, des plaines, des coins trop emplis de tranquillité mais riches d'histoire (Empurdán, Peratallada).


Enfin nous vous emmènerons dans les villages de haute montagne. Nous ferons la route des églises romanes et des monastères (Puigcerdà, Ripoll, Rocabruna, Beget, Sant Joan de les Abadeses).

VILLES DE LA REGION GIRONA
Empuriabrava, Castello d'Empuries, Figueras, Olot, Palamòs, Empúries, Tossa de Mar, Blanes


CONTREES ET VILLAGES DE LA REGION GIRONA

  • Alt Empordà : entre la mer et les Pyrénées, nous avons le Parc National Cabo de Creus, le Parc National d'Aiguamoll et les vestiges greco-romains d'Empuries.
    Figueras : Musée des Jouets, Théâtre-Musée Dalí (1974)Roses : restes du quartier hellénistique et de laville romane. Restaurant El Bullí, Chef Ferrán Adriá.
    Cadaqués : Port Lligat : Résidence de Dalí, Eglise de Sta. María.
    Empuries : ruines greco-romaines VII-III ème. siècles avt.J.C..
    Peralada : Rest. Castell de Perelada, château médieval.
    Baix Empordà
    Pals-Begur-Peratallada-Púbol : vestiges médiévaux.
    Platja d'Aro : plages, centre touriste et de plaisir.
    L'Estartit : plages, centre touristique et de plongée.
    Sant Feliu de Guixols : village pêcheurs, plages, ambiance.
    Calella de Palafrugell : village pêcheurs, plages, ambiance.

  • La Garrotxa: haute montagne. Zone volcanique et historique : route romane.
    Olot : Musée de la Contrée de la Garrotxa.
    Besalú : ville médiévale.
    Castellfollit de la Roca : village perché sur une falaise.
    Sant Joan de les Fonts : route des volcans, terrain basaltique.
    La Vall de Vianya : route romane et elle est traversée par la Via Romana.

  • La Cerdanya: les Pyrénnées (sports de neige, route romane).
    Puigcerdà : route romane. Pharmacie médiévale de Llivia. Parc Naturel de Cadí-Moixeró.
    Bellver de Cerdanya : village médiéval ; restes d'un Château médiéval; Place des Arcades, gothique du XV ème. siècle et Eglise de Sta. María / St. Jaume - gothique catalan.


  • La Selva: côte et plaine.
    Caldes de Malavella : Sources d'eaux thermales romaines.
    Sta. Coloma de Farners : Château de Farners du XI ème. siècle.
    Blanes : tourisme de plage, industrie de la pêche, Château médiéval et restes d'un village romain.
    Lloret de Mar : tourisme de plage, arsenal, port commercial, Sanctuaire.
    Tossa de Mar : tourisme de plage, Château médiéval XII ème. siècle.
    Sant Hilari de Sacalm : Eglise Sant Hilari XIème siècle. Centre Balnéaire. Sources d'eaux: Industrie d'Eaux Minérales.

  • El Ripollès: haute montagne, route romane: églises et monastères..
    Ripoll : Freser-Setcases-Vall de Nuria: haute montagne: ski. Pistes de Vallter 2000. Monastère de Santa María de Ripoll – An 880.
    Sant Joan de les Abadesas : Monastère de Sant Joan - An 885.
    Camprodón : pont roman, Monastère de Sta. María.
    Beget : consideré Monument Historique National. Taille de la Majestad de Beget s. XII.
    La Vall de Nuria : pistes de ski.

  • Ribes de Freser
    El Plá de l'Estany : intérieur, montagne.
    Banyonles : lac: ski aquatique, Monastère de Sant Esteve de B. XIème siècle.
    Camós : Eglise de St. Magdalena de Noves. Route romaine.
    Cornellà del Terri : Château de Rabós del Terri. Route du roman.
    Crespià : Foire du Miel.


EMPURIABRAVA, LA BELLE et son HISTOIRE


Empuriabrava est la perle de la Méditerranée, elle est appelée la Venise Espagnole.

Située à 10 kilomètres de Roses, Empuriabrava est l'un des vastes complexes touristiques de la Méditerranée.
 
La marina "Empuriabrava" née en 1967 est aujourd'hui une très belle zone résidentielle avec plus de 40 kilomètres de canaux.
Vous pouvez louer ou acheter un appartement ou une maison et garer votre bateau juste en face !
 
Le parc naturel qui entoure Empuriabrava fait parti d'un immense parc naturel de la région. Il s'agit d'un espace qui, par sa faune, sa flore et son patrimoine culturel (monuments mégalithiques et ruines) est d'une réelle valeur historique et d'une grande beauté.

Si vous aimer aller à la pêche il y a du poisson dans la rivière !

A pied, à vélo ou à cheval, de nombreux sentiers forestiers vous invitent en promenade à l'ombre des grands arbres.



EMPURIABRAVA HISTORIQUE



Dans les années soixante, en pleine époque d'euphorie du tourisme, Castelló d'Empúries vivait en marge de ce boom. Située à 6 km de la mer, la ville se maintenait avec une économie basique ment agraire et d'élevage, et étaient entourée de terrains exclusivement destinés à la culture. Les terrains qui maintenant occupent Empuriabrava étaient des terres dédiées à l'agriculture ou à l'élevage ou on ne trouvait seulement que cinq exploitations.


En 1964 l'entreprise Eurobrava S.A. a présenté à la mairie un projet signé par Miguel Arpa Batlle avec l'intention d'urbaniser la zonz comprise entre la Muga, els Salins, la route de Figueres à Roses et la mer. Le projet, appelé "Plan Partiel d'urbanisme de Ampuriabrava. 1ere phase", a part de l' idée que cette urbanisation serait traversée par un quadrillage de canaux, une première dans la péninsule, il était inclus une petite piste d'atterrissage pour petit avions et la construction d'un aérodrome international.


En fait, ce premier plan d'urbanisation donnait plus d'importance à la possibilité de l'installation de l'aéroclub qu'à la marina résidentielle. L'idée première du projet était celle de Fernando Vilallonga, pilote amateur, qui avait survolé les terrains et impressionné par leur beauté avait pensé à la possibilité d'y construire une piste d'atterrissage.

En même temps que progressaient les travaux, on réalisa une grande campagne de promotion dans des pays comme l'Allemagne et dans une moindre mesure la France et le Benelux qui a eu beaucoup de succès: l'idée plait, les prix obtenus très bons marché pour ces pays font que la quantité de population étrangère à acquérir des terrains ou des logements à Empuriabrava est très importante.

L'année 1975 fut approuvée la seconde phase du plan qui affectait le reste du territoire. Ce ne sera pas avant la fin des années soixante dix que les espagnols dépasseront les allemands en nombre d'acquisitions.

L'année1980 la marina passe des mains de l'entreprise de promotion à celle de la mairie. Actuellement Empuriabrava occupe une surface de 5033 hectares, le triple que la vieille ville avec 15000 habitations déclarées. De la superficie totale de l'urbanisation, 64% correspondent a la zone construite13% à la voirie, 10% aux espaces verts et sportifs et un autre 10% aux canaux et ports.


La plus grande part de la surface construite est destinée à des maisons avec jardins, ensuite les collectifs et ensuite les immeubles. Le succès d'Empuriabrava se traduit au travers de la population qui, les mois d'été peut arriver jusqu'à 80 000 personnes, alors que les alentours ne possèdent que 5 000 habitants.




Ici, c'est chez nous et notre piscine semble vous attendre !



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